Photos de St-Nazaire au fil du temps... Début du siècle, avant guerre, reconstruction et aujourd'hui. Ce n'est pas un blog politique ni polémique, juste le plaisir de voir et revoir des endroits actuels ou disparus de notre ville. (cliquez sur les images pour les voir en grand). Vous pouvez également rejoindre notre groupe sur Facebook: "saint-nazaire hier-aujourd'hui"...
mercredi 1 novembre 2017
Avenue de la république en 1986
L'avenue de la république en 1986, avant la construction du "Centre République".
On distingue le grand magasin MONOPRIX sur la gauche.
Janvier 1997, le centre ville sous la neige
Janvier 1997, la neige donne un air de Noël au centre-ville de Saint-Nazaire.
Les brasseries "Windsor" et "République" animaient l'espace piétonnier. Inter-Sport venait de prendre place quelques années auparavant dans les ex-"Nouvelles Galeries".
Les Docks de l'Ouest à St-Nazaire
Un magasin des DOCKS DE L'OUEST à Saint-Nazaire en 1952, rue Gustave Gâté.
"Etablissements économiques d'alimentation et d'approvisionnement", les Docks de l'Ouest possédaient plus de 600 succursales dans 10 départements.
Il s'agissait des plus importants magasins d'alimentation de l'Ouest.
A Nantes, la société comptait 3 entrepots généraux, une usine de confitures, une biscuiterie, une fabrique de liqueurs et sirops...
Ces petites épiceries de taille modeste, laisseront place dans les années 60-70 aux magasins COOP puis RADAR, avant de disparaître avec l'arrivée des supermarchés puis des hypermarchés.
Parallèlement, en 1928, le fondateur des "Comptoirs Modernes" est rejoint par Guillaume Plassart, directeur des entrepôts brestois des "Docks de l'Ouest".
Les Comptoirs Modernes seront plus connus dans les années 70 à 90 par les enseignes exploitées: Suma, Stoc, Radar, Record, Comod, Mammouth, Continent... Ils disparaissent en 1998, rachetés par le groupe Carrefour.
La rue d'Ypres après guerre
La rue d'Ypres en 1948
Vue de la rue d'Ypres (parallèle à l'avenue de la république) entre l'avenue Albert De Mun et la rue de la paix.
En 1948, on aperçoit en fond, 2 immeubles de la future rue Albert De Mun.
Sur la droite, se trouve aujourd'hui une affreuse barre de garages!
La grande fête des écoles publiques
Au stade Léo Lagrange avant son transfert au "parc paysager" puis sa disparition à la fin des années 80.
Des milliers d'enfants des écoles publiques nazairiennes, se retrouvaient pour un grand spectacle.
Chaque niveau, du CP au CM2, participait à un spectacle commun à toutes les écoles.
Ici, le traditionnel lâcher de pigeons au début de la cérémonie. Depuis le haut de la tribune, Serge Surault, directeur de l'école des garçons de Lamartine, assurait la régie son du spectacle.
En
juin, chaque école proposait sa fête puis le dernier dimanche, l'ensemble
des écoles se retrouvaient pour un spectacle commun, à l'initiative
de la SBEL, la "société de bienfaisance des écoles laïques", créée en 1925
et devenue en 2001 le GEPAL.
Supee Guppy ancètre du Beluga
Le "Super Guppy", ancètre du Beluga, sur la piste de Montoir en 1976.
On remarquera au fond, le pont de Saint-Nazaire, ouvert quelques mois plus tôt, et l'absence d'industries sur les abords de la Loire.
Construit dans les années 60, cet avion-cargo est un dérivé d'un Boeing KC-97.
Commandé au départ par la NASA pour acheminer des morceaux de fusées, il sera commandé à 2 exemplaires par Airbus dans les années 70. 2 autres exemplaires suivront ultérieurement.
Le Super Guppy n'avait pas de pilotage automatique, et 3 personnes étaient requises pour faire voler l'appareil. L'ouverture du nez, nécessitait de déconnecter les commandes de l'appareil!
En octobre 1995, Super Guppy, dont les pièces de rechange se font rares, est remplacé aux USA par un autre Boeing, et en Europe par le Beluga, un Airbus A300-600.
Celui-ci sera également modernisé à partir de 2019.
Un exemplaire du Super Gupy a été sauvegardé au musée de l'air de Toulouse.
mercredi 4 octobre 2017
Le toboggan de la grande plage à Saint-Nazaire
La grande plage de Saint-Nazaire (petit traict).
Photo du toboggan en 1976 et vue vers la capitainerie en 1974.
Le grand toboggan (plus de 5m de haut, en bois et métal) était situé au niveau des nouvelles marches face à la place du Commando.
On peut voir la taille d'un enfant de 5 ans (en haut du toboggan) pour imaginer la hauteur globale. Rien à voir avec les petits formats des aires de jeux d'aujourd'hui!
De couleur verte, il en existait un second, blanc, sur la plage de Ville-ès-Martin.
On peut aussi voir sur la droite de l'image, l'absence du monument américain (soldat sur un aigle)... Celui-ci n'étant remis en place (copie) qu'à la fin des années 80.
On peut aussi voir sur la droite de l'image, l'absence du monument américain (soldat sur un aigle)... Celui-ci n'étant remis en place (copie) qu'à la fin des années 80.
mardi 3 octobre 2017
Le France en 1960 à Saint-Nazaire
Le paquebot FRANCE dans la forme Joubert en 1960.
Le plus grand paquebot du monde, pendant de longues années, construit à Saint-Nazaire aux "chantiers de l'Atlantique".
Long de 315,70m, d'une puissance de 160 000 chevaux, il atteignait une vitesse de 31 noeuds et pouvait accueillir à bord 2 032 passagers.
Propriété de la CGT, la "Compagnie Générale Transatlantique", il avait coûté 420 millions de francs à l'époque.
La première tôle avait été découpée le 7 octobre 1957, sa construction occupait 1 300 ouvriers.
Lancé le 11 mai 1960 (mise à l'eau) en présence du président de la République Charles De Gaulle.
Le France fut inauguré le 11 janvier 1962 avant sa croisière inaugurale le 19 janvier 1962.
Alors que le tout automobile des années 60-70 entrainait la fermeture de nombreuses lignes de trains et de tramways à travers le pays, la croisière elle aussi ne résistera pas (en France) et l'exploitation du paquebot devint déficitaire au début des années 70.
Le France fût vendu pour la somme dérisoire de 80 millions de francs en 1977, lui permettant d'échapper à la destruction.
Changeant de propriétaires et de nom, le mythique paquebot disparaissait définitivement dans l'indifférence générale en 2007, démantelé dans un chantier en Inde.
Des éléments de décoration se trouvent désormais dans l'accueil du nouveau Théâtre de Saint-Nazaire (plaques murales).
Le plus grand paquebot du monde, pendant de longues années, construit à Saint-Nazaire aux "chantiers de l'Atlantique".
Long de 315,70m, d'une puissance de 160 000 chevaux, il atteignait une vitesse de 31 noeuds et pouvait accueillir à bord 2 032 passagers.
Propriété de la CGT, la "Compagnie Générale Transatlantique", il avait coûté 420 millions de francs à l'époque.
La première tôle avait été découpée le 7 octobre 1957, sa construction occupait 1 300 ouvriers.
Lancé le 11 mai 1960 (mise à l'eau) en présence du président de la République Charles De Gaulle.
Le France fut inauguré le 11 janvier 1962 avant sa croisière inaugurale le 19 janvier 1962.
Alors que le tout automobile des années 60-70 entrainait la fermeture de nombreuses lignes de trains et de tramways à travers le pays, la croisière elle aussi ne résistera pas (en France) et l'exploitation du paquebot devint déficitaire au début des années 70.
Le France fût vendu pour la somme dérisoire de 80 millions de francs en 1977, lui permettant d'échapper à la destruction.
Changeant de propriétaires et de nom, le mythique paquebot disparaissait définitivement dans l'indifférence générale en 2007, démantelé dans un chantier en Inde.
Des éléments de décoration se trouvent désormais dans l'accueil du nouveau Théâtre de Saint-Nazaire (plaques murales).
samedi 23 septembre 2017
La maison du fromage chez Harel, épicerie du bout du monde !
"La maison du fromage", véritable institution à Saint-Nazaire.
La petite épicerie de Madame Harel, ouvre ses portes en 1954 au 97 avenue de la république, dans un immeuble flambant neuf.
Reprise par son fils dans les années 70, il y ajoute un rayon farces et attrapes et crée "St-Naz' rire" en 1975, lieu incontournable de la location de costumes (plus de 2 000 références).
Aujourd'hui, c'est le petit fils de la fondatrice, Yann Harel, qui est aux commandes de la boutique.
Véritable caverne d'Ali Baba, on y trouve plus de 3 000 références venues du monde entier (dont 45 sortes de rhum), dans les 180 m2 encombrés du sol au plafond!
Véritable caverne d'Ali Baba, on y trouve plus de 3 000 références venues du monde entier (dont 45 sortes de rhum), dans les 180 m2 encombrés du sol au plafond!
Jean De Neyman, héros de la résistance
Jean De Neyman tombe à 30 ans sous les balles des allemands, le 2 septembre 1944 à Heinlex.
Militant actif, prof à St-Etienne, il est chassé de l'enseignement public en 1940 et s'exile à La Baule.
Il entre dans la résistance active et en devient rapidement un responsable sur la région.
Il aide des résistants à s'enfuir et rédige une lettre de menaces de représailles, si des otages ne sont pas libérés.
En juin 1944, avec son groupe, il participe à de nombreuses actions: coupures de câbles souterrains, électrique et téléphoniques, sabotages de transformateurs, destruction et désamorçage de mines, attaque du poste allemand de Pont d'Armes (Assérac)...
Le 17 août 1944, il est arrêté par les allemands alors qu'il tente de faire libérer un marin allemand déserteur qui avait rejoint son groupe.
Emprisonné au château d'Heinlex, il est condamné à mort le 25 août 1944.
Il reçoit à titre posthume la médaille de la résistance en 1956.
A Saint-Nazaire, un collège portait son nom (aujourd'hui détruit). Le boulevard de l'hôpital a été rebaptisé récemment "boulevard Jean de Neyman". Une stèle (photo) est installée dans le parc d'Heinlex.
Il aide des résistants à s'enfuir et rédige une lettre de menaces de représailles, si des otages ne sont pas libérés.
En juin 1944, avec son groupe, il participe à de nombreuses actions: coupures de câbles souterrains, électrique et téléphoniques, sabotages de transformateurs, destruction et désamorçage de mines, attaque du poste allemand de Pont d'Armes (Assérac)...
Le 17 août 1944, il est arrêté par les allemands alors qu'il tente de faire libérer un marin allemand déserteur qui avait rejoint son groupe.
Emprisonné au château d'Heinlex, il est condamné à mort le 25 août 1944.
Il reçoit à titre posthume la médaille de la résistance en 1956.
A Saint-Nazaire, un collège portait son nom (aujourd'hui détruit). Le boulevard de l'hôpital a été rebaptisé récemment "boulevard Jean de Neyman". Une stèle (photo) est installée dans le parc d'Heinlex.
Coopérative maritime à Saint-Nazaire
A Saint-Nazaire, elle s'installe quai Demange, à proximité de l'ancienne criée, en 1975.
Commerce de gros, de fournitures et d'équipement pour le secteur maritime et la pêche, la coopérative maritime s'occupe aussi de la comptabilité des pêcheurs, réunis dans un groupement qui compte une trentaine de navires.
Elle assure la vente du gasoil détaxé et vend les marchandises nécessaires aux activités de la pêche.
La coopérative maritime est également ouverte au grand public et aux plaisanciers.
La coopérative maritime est également ouverte au grand public et aux plaisanciers.
dimanche 27 août 2017
A suivre aussi sur Facebook...
Tous les articles de ce blog sont également à suivre sur le nouveau groupe Facebok:
"SAINT-NAZAIRE hier-aujourd'hui"
https://www.facebook.com/groups/152175948698416/
N'hésitez pas à le rejoindre, à faire suivre, à commenter (sans agressivité ni attaques personnelles)...
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EURODIF à Saint-Nazaire depuis plus de 40 ans!
EURODIF un commerce nazairien depuis plus de 40 ans...
Léon LASCAR arrive à Brest vers 1920. Il ouvre une boutique de confection "maison Léon" qui deviendra rapidement l'une des premières solderies de France.
Ses enfants reconstruisent le magasin dévasté, après guerre. Puis ses petits enfants, dont Robert LASCAR Junior, créent l'enseigne EURODIF en 1971.
En
1991 ils rachètent 15 magasins PRINTEMPS et la chaine BURTON. En 1995
les frères et soeurs rachètent BOUCHARA puis DEVRED en 1996, MAXI-LIVRES
en 1998.
Aujourd'hui le groupe OMNIUM compte 500 magasins dont 82 EURODIF en France.
En 2017, l'enseigne EURODIF disparaitra au profit de BOUCHARA. Le groupe abandonne la mode et l'enseigne se recentre sur l'art de la table, la déco et la cuisine.
BOUCHARA conservera juste la layette, la lingerie et les vêtements "homewear".
A Saint-Nazaire, EURODIF apparait dans les années 70 avec 2 magasins au 88-90 avenue de la république, sur deux niveaux, le sous-sol donnant sur la rue du grand ormeau, et un troisième magasin en face au 89 avenue de la république.
Dans les années 90, les 3 commerces "mode" sont fermés et regroupés rue Jean Jaurès à la place du supermarché STOC. Aujourd'hui fermé, le bâtiment a été détruit début 2017.
Le second magasin, orienté sur les tissus, et la déco d'intérieur, se trouve avenue de la république, dans les anciennes "Nouvelles Galeries" depuis le début des années 90...
Aujourd'hui le groupe OMNIUM compte 500 magasins dont 82 EURODIF en France.
En 2017, l'enseigne EURODIF disparaitra au profit de BOUCHARA. Le groupe abandonne la mode et l'enseigne se recentre sur l'art de la table, la déco et la cuisine.
BOUCHARA conservera juste la layette, la lingerie et les vêtements "homewear".
A Saint-Nazaire, EURODIF apparait dans les années 70 avec 2 magasins au 88-90 avenue de la république, sur deux niveaux, le sous-sol donnant sur la rue du grand ormeau, et un troisième magasin en face au 89 avenue de la république.
Dans les années 90, les 3 commerces "mode" sont fermés et regroupés rue Jean Jaurès à la place du supermarché STOC. Aujourd'hui fermé, le bâtiment a été détruit début 2017.
Le second magasin, orienté sur les tissus, et la déco d'intérieur, se trouve avenue de la république, dans les anciennes "Nouvelles Galeries" depuis le début des années 90...
La construction du Théâtre en 4 étapes
La construction du Théâtre en 4 étapes.
- avril 2010 démarrage des travaux,
- juillet 2010 premières structures sortant de terre,
- juillet 2011 la salle de spectacle peu avant la fermeture du toit,
- le Théâtre depuis son ouverture en 2012.
D'un coût de 20 millions d'euro, il a été conçu par les architectes Karine Hermann et Jérôme Sigwalt du cabinet "K-architectures".
La salle de spectacle compte 826 places et les surfaces globales atteignent les 4 500 m2.
Le Théâtre est situé dans l'ancienne gare de chemins de fer (voir article plus loin).
Le Théâtre est situé dans l'ancienne gare de chemins de fer (voir article plus loin).
lundi 21 août 2017
GILRADIO disquaire à Saint-Nazaire
GILRADIO est sans doute le disquaire le plus connu des nazairiens.
Créée en 1957, la société de Gilbert Saleix s'installe au 9 rue Jeanne d'Arc avant d'ouvrir un magasin au 33 avenue de la république (près du bar "le balto").
Ce disquaire indépendant possédait aussi un studio d'enregistrement. Les radios locales des années 80, empruntaient les nouveaux albums pour en faire une copie sur K7 ou sur bande, afin de les diffuser sur leurs antennes!
Créée en 1957, la société de Gilbert Saleix s'installe au 9 rue Jeanne d'Arc avant d'ouvrir un magasin au 33 avenue de la république (près du bar "le balto").
Ce disquaire indépendant possédait aussi un studio d'enregistrement. Les radios locales des années 80, empruntaient les nouveaux albums pour en faire une copie sur K7 ou sur bande, afin de les diffuser sur leurs antennes!
La concurrence des hypermarchés avec des rayons CD gigantesques au début
des années 90, et l'arrivée de la chaine NUGGETS au 18 avenue de la
république avec des tarifs moins élevés, ont eu raison de GILRADIO.
La boutique déménagea dans le bas de l'avenue (au 108), loin des clients, et se mit sur le créneau de la vente de CD d'occasion. Pour quelques années seulement avant de fermer définitivement en 2006.
Aujourd'hui, le fils Bruno a repris la société, désormais basée à Pornichet. Elle propose notamment la location de matériel audio, son et éclairage.
La boutique déménagea dans le bas de l'avenue (au 108), loin des clients, et se mit sur le créneau de la vente de CD d'occasion. Pour quelques années seulement avant de fermer définitivement en 2006.
Aujourd'hui, le fils Bruno a repris la société, désormais basée à Pornichet. Elle propose notamment la location de matériel audio, son et éclairage.
Château ou manoir d'Heinlex à Saint-Nazaire
Un château (ou gros manoir) se trouvait sur le site de l'actuel hôpital d'Heinlex., déjà en ruines en 1829.
Alphonse Cézard, armateur qui possédait une quarantaine de navires de commerce, rachète en 1857 le manoir d'Heinlex-Rohan ainsi que sa ferme et 20 hectares de terres.
Il fit reconstruire un bâtiment en 1860 pratiquement au même endroit. C'est ce manoir, souvent appelé "chateau d'Heinlex" qui existe encore aujourd'hui.
De nombreux ornements se trouvent sur les 4 côtés du bâtiment. On peut
notamment y voir un dauphin nageant dans la mer sur la façade sud (photo
3) et l'inscription "Post Nebula Phoebus" (après la pluie, le beau
temps).
Hôtel Wilson Saint-Nazaire
Construit
en 1905 par un courtier maritime, cet hôtel particulier situé sur le
boulevard Wilson est vendu en 1954 et devient un hôtel meublé jusqu'en
2006.
En 2014, 4 appartements haut de gamme (plus de 5 000€ le m2) voient le jour.
La façade, d'inspiration flamande a été conservée et restaurée.
En 2014, 4 appartements haut de gamme (plus de 5 000€ le m2) voient le jour.
La façade, d'inspiration flamande a été conservée et restaurée.
samedi 19 août 2017
Mix's Burger, le premier fast-food de Saint-Nazaire
C'était au début des années 80... Le premier fast-food ouvert à Saint-Nazaire, au 4 avenue de la république.
A l'époque, il n'y avait aucune autre enseigne. MIX'S BURGER ne restera pas longtemps ouvert, la mode du hamburger n'étant pas encore passée en France et notamment à St-Nazaire.
Ce restaurant était trop en avance sur son temps!
Quelques années plus tard, en 1988, un autre fast-food ouvre à son tour, au 54 rue Albert De Mun. Il s'agit de MACKENFIL, que bon nombre de lycéens vont alors fréquenter. Il fermera à son tour au début des années 2000.
Au début des années 90, MACKENFIL doit faire face à un concurrent qui s'implante de l'autre côté de la place des martyrs, dans les arrières des ex "Nouvelles Galeries": JACKSON BURGER. Quelques années et puis s'en va, le match est emporté par MACKENFIL.
Aujourd'hui, il existe deux fast-food en ville. JACK'S EXPRESS, au 58 avenue Albert De Mun est une mini franchise de 9 restaurants (Brest, Toulouse, Albi, Castres, Béziers...) et BURGER HOUSE boulevard René Coty aux pieds du "building".
L'INFO EN PLUS:
Les "grosses chaines" n'arriveront que plus tard sur la région: MC DONALD'S s'implante à Trignac en 1991, puis à Océanis en 2000.
QUICK arrive au début des années 2000 à Trignac, et BURGER KING fin 2015 au "point du jour".
L'enseigne QUICK étant appelée à passer sous identité BURGER KING d'ici 2020, le restaurant de Trignac a peu de chances de rester ouvert, risquant de faire doublon avec celui de l'Immaculée.
KFC serait sur les rangs pour s'implanter en lieu et place de QUICK...
jeudi 17 août 2017
Le moulin de Brancieux (Les Rochelles) à Saint-Nazaire
Le moulin de Brancieux (ou moulin des Rochelles) est un moulin à vent de 7m de hauteur sur 5m de diamètre, situé à proximité de la croix des Rochelles, à une altitude de 43m.
Construit vers 1860, il a fonctionné de 1864 à 1915 et produisait de la farine de blé. 3 meuniers, dont une femme, ont utilisé le moulin.
Celui-ci, dans un secteur sauvage et non urbanisé, servait de repère visuel pour la navigation.
Il fût occupé par les allemands pendant la seconde guerre mondiale, du fait de sa situation stratégique.
Longtemps perdu dans les ronces, le moulin a été intégré à une coulée verte lors de l'urbanisation du secteur dans les années 2005-2015.
Le moulin de Brancieux a été restauré fin 2015, début 2016. Les travaux ont notamment porté sur une nouvelle charpente en bois et une couverture gironnée en zinc.
La croix des Rochelles (calvaire) à Saint-Nazaire
La croix du calvaire des Rochelles est un monument du 16ème siècle, située à quelques pas du moulin de Brancieux.
Protégée et classée au patrimoine culturel de France par arrêté du 18 août 1944.
La croix culmine à 43 mètres d'altitude. Longtemps abandonnée et partiellement détruite (photo 1), elle se trouvait dans des champs, à l'intersection de deux chemins jusqu'au début des années 2000.
Aujourd'hui sur une "coulée verte", la croix des Rochelles est située dans un quartier urbanisé. Elle a été restaurée en 2016 et a retrouvé sa partie supérieure (conforme à l'originale?).
mardi 15 août 2017
Les halles de Méan-Penhoët à Saint-Nazaire
Les halles de Penhoët de style "Baltard" ont été à l'origine construites à Saint-Nazaire en 1877.
Le marché est créé en mars 1921 à Méan-Penhoët, à côté des bains-douches.
Il aura lieu le mercredi et le samedi de 8h à 12h. Ces jours de marché sont aujourd'hui encore les mêmes.
Devenues trop petites et insalubres, les halles de Saint-Nazaire sont remplacées par de nouvelles au milieu des années 30. Les anciennes sont alors démontées et reconstruites à l'identique à l'emplacement du calvaire de Méan qui fût déplacé.
Les halles de Méan-Penhoët sont inaugurées à l'occasion d'une grande fête dans le quartier, le 27 septembre 1936.
Ironie du sort:
Si les halles actuelles de Méan-Penhoët sont encore debout aujourd'hui, c'est grâce à leur modeste taille et leur insalubrité.
Si elles n'avaient pas été remplacées en centre-ville, elles auraient été détruites pendant la guerre...
C'est ce qui est arrivé aux nouvelles halles de style "Art-déco" construites en 1936, inaugurées le 20 février 1937 et détruites par les bombardements de 1943.
Elles se trouvaient à l'angle de la rue du bois Savary, à proximité de la place Marceau.
Le pont de la Matte à St-Nazaire
Le nouveau pont de la Matte est un pont métallique de type Warren à poutres latérales, de 60m de long sur 24m de large.
On y trouve 4 voies de circulation dont 2 dédiées aux bus, ainsi que 2 trottoirs pour les piétons et vélos.
Il est recouvert d'un revêtement en résine de 10mm, de teinte gris lumière.
Sa construction a été réalisée à moins de 100m de son emplacement définitif en 2011-2012, par le groupe Baudin Chateauneuf (Maître d'œuvre: groupement Tetrarc / Sce).
D'un poids de 650 tonnes, il aura coûté 3,05 millions d'Euro HT. L'ensemble comprenant la destruction de l'ancien pont, le nouveau et la voirie étant estimé à 4,85 millions HT.
La démolition de l'ancien pont a nécessité de couper la circulation pendant 3 mois, sur la principale entrée de la ville, entre mai et août 2012.
Le pont a été mis en place par lancement au dessus des voies SNCF en une seule nuit et ouvert à la circulation en août 2012.
L'ancien pont de la Matte:
L'ancien pont de la Matte avait été construit en 1953-54. La route le reliant au bas de l'avenue de la république n'étant terminée que quelques années plus tard, une boucle provisoire passait au niveau de la place Pierre Sémard et des actuels quais de bus.
Sa destruction a eu lieu en mai 2012.
Agé de près de 60 ans, il aurait fallu le remplacer 15 à 20 ans plus tard. C'est pourquoi il a été décidé de construire le nouveau pont avant sa fin de vie, à l'occasion de la restructuration du quartier avec l'arrivée de la ligne de busway HélYce.
Profiter des lourds travaux dans le secteur république-gare, permettait d'éviter de devoir couper la circulation au niveau du pont dans quelques années.
dimanche 6 août 2017
L'école Jean Jaurès avant la guerre - St-Nazaire
L'ancienne école Jean Jaurès
Aujourd'hui OMJ
Situé sur le boulevard Victor Hugo, devant la Médiathèque, ce bâtiment abritait avant la seconde guerre, l'école primaire Jean Jaurès.
A gauche, sur la place Marcel Paul, était situé un autre bâtiment du même style, qui abritait l'école pratique de commerce et d'industrie à partir de 1902, détruit par les bombardements de 1942 et 1943.
A droite, se trouvait l'ancienne école Victor Hugo, fermée vers 1955 quand la nouvelle école Victor Hugo fût construite.
Dans les années 70, elle abritait une garderie associative au rez de chaussée, avant d'être détruite en octobre 1981
En 1963, l'architecte Louis Baizeau, à l'origine d'une grande partie du centre-ville des années 50-60, avait prévu de tout détruire. Le quartier devait devenir un pôle culturel: bibliothèque, maison des jeunes, musée...
Aujourd'hui ce magnifique bâtiment abrite l'OMJ, office municipal de la jeunesse et prochainement le service éducation de la mairie.. Il est l'un des rares vestiges du Saint-Nazaire d'avant guerre.
Les bains-douches de Penhoët à Saint-Nazaire
Situés à l'angle des rues de Trignac et Victor Marre, à côté des halles, les bains-douches résultent d'un projet hygiéniste voté par la municipalité en 1912.
Les travaux commencèrent en 1914 mais la première guerre bloque la construction, qui ne s'achèvera qu'en 1923.
200 à 300 personnes passaient chaque semaine, alors que les maisons du quartier n'étaient pas toutes équipées par l'eau courante.
Le bâtiment aujourd'hui à l'abandon, a failli disparaître il y a quelques années. Les habitants du quartier notamment via le "conseil de quartier", se sont mobilisés pour préserver ce rare bâtiment du 20ème siècle.
Un projet d'aménagement devrait prochainement être élaboré.
Monument de 1870 Saint-Nazaire
Square Aimé Duquaire (boulevard Wilson)
En 1909, la France décidait de rendre hommage aux morts de la guerre de 1870.
L'état mis à disposition des statues, et un comité local choisit un bronze de René-Philéas Carillon.
Le donateur du terrain, Aimé Duquaire, possédait et lotissait l'ancien domaine du manoir du sable (front de mer).
Le monument fût inauguré le 10 juillet 1910 et faillit disparaître pendant la seconde guerre mondiale.
En 2010, la statue a été déplacée de quelques mètres et tournée vers l'océan.
dimanche 30 juillet 2017
Les cinémas FRANCE et KORRIGANS à Saint-Nazaire
Le "FRANCE" à l'abandon depuis 2001
Les "KORRIGANS" fermé en 2009
Le cinéma et Saint-Nazaire ont une longue histoire commune. Longtemps la ville a été l'une des plus équipée par rapport à sa population.
Avec 10 salles dans les années 80 et 90, l'arrivée d'un nouveau multiplex en 2000 porta le nombre de salles à 19... avant la fermeture de 3 cinémas en seulement 8 ans.
Ironie du sort, aujourd'hui il ne reste plus que 10 salles (Cinéville avec 9 salles et Le Jacques Tati avec 1 salle)... alors que la France bat régulièrement son record de fréquentation depuis une quinzaine d'années!
L'histoire du cinéma FRANCE est associée à son créateur, Gaëtan Lagrange. Après avoir acquis LE CAMEO, qui ne résistera pas aux bombardements, il crée un cinéma itinérant, à l'école Jules Ferry et à Pornichet sous chapiteau.
Tout en s'occupant de la salle de Penhoët et du casino de Pornichet, Gaëtan Lagrange ouvre en 1946 LE PARIS à Pornichet puis LE NORMANDIE rue Albert De Mun à Saint-Nazaire en 1952.
C'est en 1974 qu'il crée le cinéma FRANCE, rue Jean Jaurès. Un cinéma au confort inégalé à son ouverture: écran géant, son Dolby, sièges larges et espacés... Sa fille prendra ensuite la relève jusqu'à la fermeture du cinéma en juin 2001.
L'autre personnalité du cinéma à Saint-Nazaire est Tony Molière (Antonio), producteur de films qui débarque de Paris et achète LE TRIANON en 1976 pour le transformer en multiplex de 5 salles en 1978 (LES KORRIGANS).
Il est aussi propriétaire du GULF STREAM à La Baule depuis juin 1985. La ville de La Baule est depuis entrée au capital de la société devenue une SAEM locale.
Tony Molière devait ouvrir un multiplex de 8 salles à Trignac au début des années 2000 mais n'obtint pas l'accord de la commission départementale d'équipement commercial.
Il décida alors d'ouvrir un cinéma à Guérande, CINE PRESQU'ILE, qu'il a revendu en 2010 à Anthony LE LORRE (GUERANDIS c'est à dire LECLERC).
LES CINEMAS A SAINT-NAZAIRE APRES GUERRE
LE NORMANDIE (1 salle - 1 000 places)
Ouvre en novembre 1952 et ferme dans les années 85-86. Composé d'une grande salle avec balcon. Situé avenue Albert De Mun. A la fin de son exploitation il deviendra un cinéma "porno-érotique". Deviendra un magasin de meubles "Story" puis un restaurant chinois. L'immeuble et le cinéma sont aujourd'hui à vendre.
LE CAMEO (1 salle - 250 places)
Situé rue Mirabeau (Plaisance). A l'abandon depuis la fin des années 90. Servira au passage du code de la route dans les années 90.
LE FRANCE (1 salle - 480 places)
Ouvre en 1974 et ferme en juin 2001. Situé 53 rue Jean Jaurès. Aujourd'hui propriété de la ville après avoir été en vente de nombreuses années. Une partie des sièges ont été rénovés et équipent la salle LE FANAL.
LE CELTIC (1 salle - 600 ou 1007 places?)
Ouvre en 19.. ? il est repris par la SECO en 1966 (devenue la SOREDIC en 1968). Ferme dans les années 80. Situé rue du bois Savary il deviendra une ANPE avant d'être détruit au début des années 90 pour laisser place à un immeuble.
L'UNION (1 salle - 554 places)
Créé en 1938, rénové en 1957 et détruit en 2007. Situé rue Albert Thomas à Méan-Penhoët.
L'ATHENEE (1 salle - 1082 places)
Ouvre en 1953. Repris par la SOREDIC en 1971 il ferme en 1977 pour devenir un multiplex... Situé 76 avenue de la république.
LES CLUB (4 salles - dont 2 de 300 places)
Ex-ATHENEE, il ouvre sous la forme d'un multiplex de 4 salles en février 1978. Détenu par la Soredic. Il s'oriente vers l'art et essai fin 2000 et ferme en 2001.
LE TRIANON (1 salle - 672 places)
Ouvre le 10 décembre 1957. Acheté par Tony Molière, producteur de films, en 1976, il ferme début 1978 pour devenir un multiplex... Situé 8 avenue de la république.
LES KORRIGANS (5 salles - 900 places)
Ex-TRIANON, il ouvre sous la forme d'un multiplex de 5 salles en octobre 1978. Détenu par Tony Molière. Il ferme le 2 juin 2009.
CINEVILLE (9 salles - 1961 places)
Ouvert en novembre 2000, propriété du groupe Soredic, ce multiplex de 9 salles est situé boulevard de la légion d'honneur. Initialement la ville souhaitait le voir dans la base sous marine.
LE JEAN BART (1 salle - 266 places)
Salle de spectacles et de cinéma, appartient au FANAL (Le Théâtre). Situé route du fort de l'Eve à Saint-Marc. Rénové à la fin des années 90.
LE FANAL / JACQUES TATI (1 salle - 149 places)
Situé dans les anciens locaux de la MJEP (maison des jeunes et de l'éducation permanente), il appartient au "centre culturel" devenu "Le Fanal". Ouvre dans les années 80, et ferme en septembre 2016. La bâtiment est aujourd'hui détruit.
LE JACQUES TATI (1 salle - 150 places)
Initialement prévu dans l'ancien FRANCE, le transfert se fera finalement le 28 septembre 2016 dans la salle René-Guy Cadou située à Agora 1901, 2 bis avenue Albert De Mun. Salle réaménagée en cinéma "art et essai", avec les sièges rénovés du cinéma FRANCE.
LES PROJETS
Prévu pour l'été 2000, "CINE PRESQU'ILE" devait ouvrir à la place du magasin "Boulanger" à Trignac. Tony Molière prévoyait un multiplex de 8 salles... Le cinéma ne verra jamais le jour.
La ré-ouverture du cinéma FRANCE semble s'éloigner année après année. Longtemps à vendre, le cinéma n'a été racheté par la ville qu'en 2014. Initialement la salle JACQUES TATI devait y prendre place... Le projet fût abandonné. Aujourd'hui propriété de la ville, il manque 150 des 480 sièges, rénovés et installés à Agora 1901.
Un projet de 3 salles était prévu début 2017 dans l'ancien îlot "Lebon"... Là aussi le projet semble s'éloigner.
La salle de l'Etoile Claire-Joie à Saint-Nazaire
La salle de l'Etoile Claire-Joie
Le 24 avril 1897, est créée la "fondation du patronage St-Joseph" qui avait pour but de s'occuper des jeunes garçons de 9 à 13 ans.
En 1899, la municipalité met à disposition une école désaffectée pour les 170 jeunes, rue du bois Savary avant un déménagement vers le boulevard Léon Gambetta en 1902.
La société sportive appelée "L'Etoile" naît le 21 août 1909. L'éducation physique et la préparation militaire s'ajoutent aux activités existantes (théâtre, tir, fanfare).
En 1914, la salle est occupée par les américains. En 1918 il faut tout reconstruire.
1929 voit la création de la section "basket". Puis en 1942, c'est la création de la fondation "Claire-Joie" pour la gym féminine.
En 1953, la première pierre de la salle rue Jean Jaurès (photo) est posée. Adossée à un gymnase, cette salle de spectacle verra défiler bon nombre d'écoliers nazairiens venus assister notamment aux séances de cinéma de Noël (ainsi qu'au cinéma Le Normandie avenue Albert De Mun).
En 1970, c'est la dissolution de "Claire-Joie" qui sera rattachée à "l'Etoile" pour devenir "L'Etoile-Claire-Joie".
Dans les années 80, c'est l'examen du code de la route qui se déroulera dans la salle et il n'était pas rare d'entendre les répétitions de la fanfare en passant dans la rue...
L'ensemble, à l'abandon depuis de nombreuses années, a été démoli en 2017 pour laisser place à 70 logements et un nouveau gymnase, utilisé par le collège et le lycée Sainte-Thérèse.
La Faunesse, sculpture
La Faunesse de Charles DESPIAU
Statue peu connue des nazairiens, située devant le manoir des sables au jardin des plantes.
Le site étant actuellement en travaux, il est prévu qu'elle soit mise en valeur et visible depuis la route.
"La Faunesse", statue de 2,40m, a été créée en 1925 par Charles Despiau.
Elève de Rodin de 1907 à 1914, il fût l'un des plus grands sculpteurs français de l'entre deux guerres.
L'œuvre fût présentée à l'exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes en 1925.
L'Etat en fit l'acquisition avant d'en faire don à la ville de Saint-Nazaire.
Le 6 décembre 1929, on retrouva la statue mutilée au niveau du bras gauche et de la cuisse.
L'ancienne gare d'Etat Paris-Orléans-Ouest à Saint-Nazaire
La gare de "Paris-Orléans Ouest" entre 1918 et 1939
La gare fortement endommagée en 1945
L'ancienne gare dans les années 2000
L'ancienne gare réhabilitée en théâtre depuis 2012
Décidée par l'Etat pour remplacer une gare provisoire en bois depuis l'arrivée du chemin de fer en 1857, elle sera achevée en 1866.
Son emplacement, décidé sans consultation de la mairie, devait permettre un accès direct à la gare maritime toute proche.
La "Gare de Paris-Orléans-Ouest", du nom de la compagnie de chemins de fer qui l'exploitait, était inspirée de la "Gare du Nord" à Paris.
Une horloge située au centre de la façade, était encadrée de 2 statues, copies de "l'aube et le crépuscule" de Michel Ange. Ces statues croupissent aujourd'hui sous un hangar au Petit-Maroc.
L'accès à la gare se faisait initialement par les côtés et ce n'est qu'après la première guerre, que la façade fût aménagée pour un accès direct comme dans de nombreuses gares.
Après la seconde guerre, bien que fortement endommagée, notamment sur la partie arrière, la gare était toutefois réparable. D'ailleurs elle fût utilisée jusqu'à l'ouverture de la nouvelle gare en octobre 1955.
La gare devait être rasée par décision du conseil municipal en septembre 1973!
L'aile "Est" sera aménagée en 1988 en "pépinière d'entreprises", tandis qu'une rangée d'arcades sera détruite au milieu des années 2000.
En 2012, "Le Théâtre" a pris place dans les restes de la gare, intégrant la façade dans le projet.
A l'origine, la verrière devait être reconstruite mais ne verra finalement jamais le jour... Les ouvertures ont été réduites par rapport à leurs tailles d'origine comme on le voit sur la dernière photo.
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