samedi 18 août 2018

Les remorqueurs du port




Les remorqueurs, éléments indispensables d'un port.

Le remorquage consiste à assister tout type de navires dans les ports et chenaux.
Ils réalisent la mise à quai, le sauvetage, l'assistance, interviennent aussi en cas d'échouage, d'avaries diverses...
Le remorquage n'est pas obligatoire mais peut être imposé par la capitainerie en cas de transport de matières dangereuses.

Les 8 remorqueurs de la flotte nazairienne (qui interviennent aussi à Nantes),appartiennent à la société Boluda France, issue des célèbres "Abeilles", créées en 1864 à Le Havre. Boluda France possède 71 remorqueurs.

Dans la flotte nazairienne, le plus puissant (et le plus récent) est le "Croisic", navire de 30,3 mètres sur 10,4 de large, avec une force de traction de 58 tonnes pour une puissance de 3 600 kw.
Il est équipé de lances à incendie et de 2 pompes d'un débit de 1 400 m3 à l'heure... soit 23 m3 à la minute!

Le "Guérande" et le "Pouliguen" sont également équipés de lances à incendie. Le "St-Marc", le "St-Brévin", le "Belle île" et le "Pornichet" complètent la flotte.

La Briandais, Gendarmerie, ancien portail


Le portail de l'entrée de l'ancienne gendarmerie de La Briandais.

Décidée en mars 1886 après un refus de la ville en 1861 faute de casernement, l'arrivée du 3ème bataillon du 64è régiment d'infanterie de ligne d'Ancenis se fait le 13 avril 1890 dans la caserne toute neuve.

502 fantassins s'installent à La Briandais après 4 jours de marche depuis Ancenis.

Le bâtiment principal de la caserne est détruit en janvier 1985, le reste, situé le long de l'avenue Ferdinand De Lesseps en 1987-1988.

Puis fin 2006, les bâtiments occupés par la gendarmerie mobile, partie 10 ans plus tôt aux "Landettes" à l'ouest de la ville, sont démolis.

Le bâtiment d'entrée devait être conservé... mais les pelleteuses l'ont détruit! Il ne reste que le portail... qui n'a aucune valeur.

Square Delzieux jusqu'en 2005 et aujourd'hui





Le square Louis Delzieux jusqu'en 2005 et aujourd'hui.

Situé en bas de l'avenue Albert De Mun, à proximité du dolmen et de l'ancienne gare, ce square a laissé place à la maison des associations et à des immeubles.

Une partie (moins de 20%) a été reconfigurée en nouveau square.

Avant la seconde guerre mondiale, le square Delzieux était beaucoup plus modeste et situé à proximité de l'église St-Nazaire, le long de la rue de l'océan (aujourd'hui Vincent Auriol).

Il s'agissait d'ailleurs plus d'une place que d'un square.

Intersport en centre-ville



INTERSPORT, "le" magasin de sport de St-Nazaire.

Installé à l'angle de l'avenue de la république et de la rue Jean Jaurès dans les années 70-80 sous l'enseigne "La Hutte", Intersport prend place en octobre 1988 juste en face dans l'arrondi du "centre république" (aujourd'hui Carrefour City).

Dans les années 90 il déménagera sur une partie du rez de chaussée et le premier étage des ex "Nouvelles Galeries", avant de disparaitre, fragilisé par la concurrence de GO SPORT installé en 2008 au "ruban bleu".

Aujourd'hui GO SPORT a fermé... INTERSPORT aussi! Il ne reste plus de grand magasin de sport dans le centre-ville!

Le 3 mats "Cisne Branco" à Saint-Nazaire





Le "3 mats carré" Brésilien "Cisne Branco" (cygne blanc).

Imaginez le bassin de Saint-Nazaire à la fin du 19ème siècle avec de nombreux voiliers de ce type.

Le "Cisne Branco" a fait étape à Saint-Nazaire en juillet 2005.

Long de 76 mètres, avec 2 195 m2 de voilure, il a été lancé en 1999 et remis à la marine nationale brésilienne le 9 mars 2000.

Construit aux Pays-Bas, c'est une réplique exacte du "Stad Amsterdam", un clipper du 19ème siècle.

La grande rue - Petit Maroc, ancien Saint-Nazaire


La "grande rue" dans le vieux Saint-Nazaire (petit Maroc) au début du 20ème siècle.

Ruelle principale de la vieille ville, elle traversait le bourg avec "la rue neuve" et la "rue de la vieille église".
La rue de la rampe, plus petite, partait de "la grande rue" vers la "place de la vieille église".

Le tout était bordé par les rues de "la batterie", "de Montoir" et "de l'écluse".

Avenue de la République 1988 - 2011



L'avenue de la République, partie Nord entre 1988 et 2011.

Construite après la guerre, sur l'ancien tracé de la rue Jean d'Ust, entre la rue de la paix et la rue Jean Jaurès (ex rue de Cran), elle sera prolongée au Nord jusqu'à la "place de la Matte" et au Sud jusqu'à la rue Villès Martin, devenue "avenue De Gaulle".

Déjà en 1928, les plans prévoyaient sa création et l'extension de la ville vers Herbins.

Large avenue avec 3 voies de circulation et de grands trottoirs, elle sera modifiée en 1987-1988 tout comme la "rue Albert De Mun" à l'occasion de la création du "Centre République".

Une troisième version de l'avenue de la République, avec couloirs de busway a été réalisée en 2012 sur la partie Nord. La partie Sud a juste été remaniée.

Hôtel de ville de Saint-Nazaire





L'hôtel de ville de Saint-Nazaire.

L'ancienne mairie située près de la place du Commando dans la "rue de l'ancien hôtel de ville" (pas difficile de se douter qu'il était là), a été rasée par les bombardements lors de la seconde guerre mondiale.

Le centre-ville, reconstruit 500m plus à l'Ouest et dans un axe "Nord-Sud", se termine par cet imposant bâtiment, de l'architecte Michel Roux-Spitz.
Construit entre 1956 et 1960, il s'agit de la dernière réalisation de l'architecte, qui disparaitra avant de voir son "œuvre", en 1957.

A l'origine, l'hôtel de ville devait être surmonté d'un immense beffroi, visible depuis Trignac!
Terminé début 1960, il marque la fin de la construction de l'avenue de la République, et sera inauguré le 28 février 1960, date de célébration des bombardements les plus destructeurs de la ville, le 28 février 1943.


Rue de l'Amiral Courbet (vers le port)



La rue de l'Amiral Courbet vers le port.

Située dans l'axe central du "ruban bleu", ses immeubles seraient aujourd'hui sur la place de l'Amérique Latine.

En premier plan la "rue de Nantes" devenue "rue Henri Gautier". En second plan (après l'enfant et les poteaux), la rue de Thiers vers la droite (aujourd'hui "rue du parc à l'eau") et l'avenue de la gare à gauche.

Au fond, le navire "Mustapha" entre au port par la principale écluse "Est" (2 accès parallèles). Celle-ci est aujourd'hui recouverte par la "petite" base sous-marine où se trouve le sous-marin "Espadon".

L'hôtel de la plage à Saint-Marc

 

L'hôtel de la plage dans le bourg de Saint-Marc.

Rendu célèbre par le film de Jacques Tati "les vacances de monsieur Hulot".
A l'origine, la partie droite n'existait pas. Photos années 2000 (en blanc) et aujourd'hui (en bleu).

Le port vu du ciel, années 60


Le port de Saint-Nazaire vu du ciel...

Dans les années 50-60, avant la construction du pont et avant l'industrialisation des bords de la Loire.

Penhoët en fête en 1907



Penhoët, la rue de Trignac et la rue des chantiers...

Probablement la grande fête de l'inauguration de l'entrée "Sud" du port en septembre 1907 (carte envoyée en 1908 ou 1909).

Le Building sur le port



"Le Building", célèbre immeuble de 11 étages qui domine le port de Saint-Nazaire.

A l'origine lors de sa construction après guerre, il était prévu 3 gros immeubles comme celui-là, l'un en face à la place du "frigo" et l'autre à droite.

L'ancien maire de la ville y a longtemps habité, et les radios CFM, RFM et KISS FM y avaient leurs studios tout en haut sur la partie gauche face à l'entrée du port.

La maison du peuple à Saint-Nazaire




La "maison du peuple", place Salvador Allende, autrefois "place Marceau".

Destinée à la fois aux syndicats (la tour), et aux associations qui bénéficiaient de plusieurs salles.

La salle "René-Guy Cadou" d'un peu plus de 200 places, ainsi que le théâtre "Gérard Philipe" de plus de 880 places, permettaient de proposer des spectacles.
Construit au début des années 70, il s'agit du dernier bâtiment marquant la fin de la reconstruction de la ville.
La première pierre fut posée par François Mitterrand, devenu par la suite Président de la République.

Avant, un centre commercial provisoire constitué de baraquements, avait pris place après la seconde guerre mondiale.

Si la grande salle de spectacle était encore utilisable, les autres salles, vieillissantes, avec du mobilier désuet, ne sont pas regrettées par les utilisateurs aujourd'hui à "Agora 1901".

La "maison du peuple" sera détruite entre novembre 2005 et février 2006. Aujourd'hui, le centre commercial "Ruban bleu", ouvert en mai 2008, entoure la tour des syndicats toujours en place.

Arrivée du train ministériel en 1910



Arrivée du "train ministériel" à l'occasion de l'inauguration du monument aux marins et soldats morts pour la patrie.

Ce 10 juillet 1910, la ville est en fête: cérémonie devant le monument (boulevard Wilson), défilé avec fanfare dans les rues de la ville, fête place Marceau.

La place du bassin en 1926



La "place du bassin" en 1926 et aujourd'hui.

Les repères situent les immeubles avant guerre et en 2018. Le tabac est pratiquement au même endroit!

Une placette arborée était située entre l'écluse et les premiers immeubles.
Le début des constructions serait alors situé au niveau du milieu du "Building" actuel (entre le bar "le skipper" et "Tirvit").


A droite du tabac, à quelques mètres, la "rue de l'hôtel de ville", devenue la "rue de l'ancien hôtel de ville".

Place Louis Delzieux en 1910



L'ancien square Louis Delzieux (ou plutôt "place"), le 16 octobre 1910, lors d'une manifestation mutualiste.

Autrefois situé près de l'église, donnant sur la rue de l'océan (rue Vincent Auriol aujourd'hui).
La rue en face, "rue de Saillé", était située plus à droite. Elle donnerait sur la moitié de l'immeuble au centre de la photo actuelle, et continuait jusqu'à l'église, en biais.
Le grand immeuble à droite en 1910, était situé à l'emplacement de l'actuel immeuble bleu et blanc.

vendredi 3 août 2018

Avenue République 1987 - Centre République 1988-2018




Avenue de la République en septembre 1987 juste avant le début des travaux de construction du "Centre République". On voit les platanes qui viennent d'être abattus...

Puis en septembre 1988, finition des commerces avant l'ouverture le 20 octobre 1988.

Ce sera la "Brasserie République" qui prendra place à cette extrémité du centre, jusqu'aux années 2000.
Dernière photo, en juin 2018, soit 30 ans après...

La rue du prieuré - 1910, 1945, 2018

 

La rue du prieuré vers 1910... disparue après guerre avec la nouvelle "place Marceau", elle est réapparue avec les nouveaux immeubles construits sur la place dans les années 2000 et a pris le nom de "rue de la petite Californie".

Il ne manque que la partie basse que l'on voit sur cette photo du début du XXème siècle, qui descendait vers la rue du calvaire (aujourd'hui rue Charles Brunelière).

En 1945, les bungalows d'après-guerre envahissent le quartier, en attendant la reconstruction.
Le repère bleu permet de situer exactement l'immeuble de la première photo.