Le Parc Paysager à Saint-Nazaire

Le "parc paysager", espace vert de plus de 21 hectares en centre-ville, a été créé après la seconde guerre sur un ancien marais, d'où le nom de "grand marais".

Une partie du parc était également un champ de courses, et l'on retrouve justement la "rue de l'hippodrome" juste au coin du parc, au bas de la rue de la caserne.

La ville d'avant guerre se terminait aux environs du grand marais.
Côté mer, l'avenue Mitterrand n'était qu'un chemin de terre, et après le jardin des plantes, les maisons étaient dispersées: le grand casino (lycée st-Louis), le quartier de Sautron, la rue puis la route de Pornichet, le quartier de Trélan.

De l'autre côté la ville se terminait au niveau du carrefour actuel des boulevards Mermoz et Gustave Gâté.

Pour combler le grand marais, dans les années 50-60, plus de 500 000 m3 de sable pompé notamment au large de la plage du "grand traict" (devant St-Louis) ainsi que les gravas des maisons et immeubles détruits, ont été déversés afin de renforcer le site et de créer la fameuse "butte" du parc.

Au total, avec "le petit parc" (entre le front de mer et le grand parc) et la plaine des sports (soucoupe, piscine, tennis, stades..) l'ensemble atteint 50 hectares.

Sur la partie proche du centre-ville, des jeux pour enfants avaient été créés: balançoires à nacelles, piste de patin à roulettes, terrains de basket, bassin à bateaux, cages à poules... puis à la fin des années 70, une piste routière pour permettre aux enfants des écoles d'apprendre les bases du code de la route.

Vue depuis le square Delzieux (évolution)

L'ancienne gare vue depuis le square Delzieux vers 1974 et aujourd'hui (même angle de vue)

Fresques et dessins en ville (partie 1)

Fresques & dessins à travers la ville (partie 1).

Il y a les tags, affreux, moches, qui défigurent les bâtiments, les trains, les villes...
... et il y a les fresques, dessins, véritables œuvres d'art, de passionnés connus ou anonymes.

En voici quelques unes pour cette première partie.

Avenue de Béarn (évolution)

L'avenue de Béarn vue depuis la mer. Vers 1907 et aujourd'hui.

St-Marc rue Charcot (évolution)

Vues identiques de SAINT-MARC, hier et aujourd'hui...

La route de Saint-Nazaire, devenue la rue Charcot.

St-Marc rue de l'église (évolution)

Vues identiques de SAINT-MARC, hier et aujourd'hui...

La rue de l'église, devenue "rue du Cdt Charcot".

AGORA 1901, square Delzieux, évolution 1980-2000, 2003, 2015

La construction de la maison des associations "AGORA 1901" en 2003 sur le square Delzieux.

Même vue, en 2000 (physionomie du square entre 1980 et 2000), 2003 (travaux) et 2015 (de 2004 à aujourd'hui).

Avant la guerre, la rue de Méan traversait le square, et passait en biais derrière la grue de la seconde photo.

La partie où se trouve AGORA aujourd'hui, était donc construite avant 1945.
L'ancien square Louis Delzieux, beaucoup plus petit, se trouvait près de l'église à 500m.

La rue de l'océan - Sous Préfecture

La rue de l'océan un peu plus bas vers la mer, vers 1915 avec la sous-préfecture à droite...

Aujourd'hui devenue "rue Vincent Auriol", la sous-préfecture s'est déplacée à gauche un peu plus en retrait du front de mer.

La rue de l'océan hier et aujourd'hui

La rue de l'océan vers 1900-1915 et aujourd'hui (rue Vincent Auriol).

Repère jaune positionné à l'identique pour mieux visualiser les changements: Les deux gros immeubles à droite ont été détruits. 

La rue de Saillé (à droite) a été reculée de plusieurs mètres et passerait aux 2/3 de l'ancien immeuble.

A gauche, toutes les habitations ont été détruites et une double rangée de platanes descend aujourd'hui de la place des quatre horloges (place Carnot) à la mer.

Avenue de la république hier at aujourd'hui

L'avenue de la république, vue depuis "les Nouvelles Galeries" dans les années 60 et aujourd'hui...

TURBULENCES FM radio des années 80 à Saint-Nazaire

Une autre radio des années 80 aujourd'hui disparue: TURBULENCES FM.

Créée en 1984 sur le 94.8, la radio, à l'instar de RLP, proposait des débats sur des sujets d'actualité aussi bien locaux que nationaux.

Puis la station abandonna son aspect militant pour se tourner vers un format musical. Tout d'abord en reprenant le nouveau réseau CFM créé en avril 1985 par Europe 1.

Le réseau CFM disparaîtra le 30 mai 1986 et les stations locales se tourneront vers RFM puis vers KISS FM en 1988, dont CANAL+ deviendra actionnaire.

Située au dernier étage du "building", la radio possède un studio et du matériel de qualité pour l'époque (console CORA, 3 REVOX, 2 platines vinyle, liaison téléphonique...) et une vue imprenable sur l'estuaire!

On trouve dans les membres de l'équipe, notamment Olaf (récemment disparu), Philippe B (journaliste, devenu maire d'une commune du Maine et Loire) ou encore Gilles C (aujourd'hui sur France Bleu)
A St-Nazaire, la fréquence instable du 94.8 conduit la radio à se décaler sur le 94.7.

A l'été 1989, le directeur de la station disparait subitement et c'est le journaliste qui prendra la relève pour diriger la station.
Mais, alors que le réseau KISS FM commence à battre de l'aile, fin 1989, la radio change à nouveau de programme et se tourne vers NOSTALGIE.

Elle déménagera dans une ruelle proche du Pertuischaud puis fermera définitivement en mai 1992.

Front de mer - 1ère tranche

 

Le front de mer entre "Port Désiré" et Sautron. Première tranche réaménagée en avril 2005.

Fêtes de la mer - 2ème article

Nouvelles photos (un peu floues) des "Fêtes de la mer" à Saint-Nazaire.

Catch sur l'eau, joutes nautiques, Santini le magicien et les incontournables sorties en mer avec les pêcheurs...

Ici en 1986. Les fêtes de la mer avaient lieu sur le port en septembre puis fin août, jusqu'en 1991.

Point d'orgue du week-end: le grand concert du samedi au parc des expos (sous la halle sud avant son transfert) et le feu d'artifice tiré sur le port.

Hôtel des ponts et chaussées

L'Hôtel des ponts et chaussées dominait autrefois l'entrée "Est".

Après guerre furent construits les entrepôts en bois d'une scierie (voir article plus loin), devenus le "parc des expositions", et détruits en mai 2018.

Unique entrée du port avant le percement de l'entrée "Sud" au début des années 1900.

Cette double entrée a été en partie recouverte par un blockhaus lors de la seconde guerre, créant ainsi un sas permettant aux sous-marins allemands d'entrer et sortir du bassin.

Aujourd'hui on y trouve la terrasse panoramique et le sous-marin "Espadon".

Cinéma Le Caméo

La salle de cinéma "le Caméo", est située derrière l'école Jules Ferry.

Cette école est l'une des plus anciennes de St-Nazaire, dont la construction commence en 1938 (la moitié de l'école des garçons).

Occupée par l'armée Allemande, mais intacte après guerre, elle sera terminée au milieu des années 50.

Le Caméo se situait à l'origine en centre-ville près de la place Marceau.
Après guerre, ce sera le "Normandie" qui prendra place rue Albert De Mun aux environs de l'ancien cinéma.

Le nouveau "Caméo" sera construit à Plaisance, rue Mirabeau, accolé à l'école Jules Ferry.

Utilisé jusqu'aux années 80, notamment pour les séances scolaires, il servira de lieu de passage du code de la route au début des années 90...

Aujourd'hui à l'abandon...

Bleu marine FM à Saint-Nazaire - années 80

Après MOUETTE FM, MICRO-CLIMAT et RADIO PRESQU'ILE, c'est au tour de BLEU MARINE FM.

Créée à Guérande en 1981 par Dominique Bonney, la station voit grand et recrute 10 salariés dans 3 studios, à St-Nazaire, La Baule et Redon.

La station prend la franchise NRJ fin 1987, jusqu'en mai 1992 avant de disparaître...

Elle occupera la fréquence 91.2 à ses débuts puis le 97.7 de 1984 à 1987 (NRJ ensuite).

De Cholet à Carrefour City - boulevard Gambetta

Après guerre, lors de la construction des immeubles du boulevard Gambetta, un épicier indépendant ouvre "le petit marché Cholet" face à l'école Jean Jaurès.

Cette superette sera l'une des dernières indépendantes avec "Harel" (la maison du fromage) et le "magasin JP" rue Jean Jaurès.

Cholet vendra au groupe Carrefour (Marché Plus) dans les années 90 et conservera la poissonnerie située juste à côté. L'enseigne deviendra "Carrefour City" dans les années 2000.

Le pyroscaphe "Belle île" en 1850

Saint-Nazaire vers 1850, un jour de régates.

Le pyroscaphe "Belle île" (bâteau à roue et à vapeur) quitte le vieux môle.

A l'arrière, les vieilles maisons du village de marins et de lamaneurs, et l'église du 15è siècle...