dimanche 23 décembre 2018

La villa Ker-Louis à Bonne Anse


La villa "Ker Louis" à Bonne Anse.

Souvent appelée "le château de Bonne Anse", cette villa de 18 pièces, sur un terrain arboré de 8 700m2, était une pension de famille au début du XXème siècle.

La "villa Ker Louis" est également appelée "villa Saint-Louis" sur certains documents anciens.
Mise en vente en 1933, elle devient propriété du "syndicat des métallurgistes" en 1936, qui en fait une maison de repos.

La villa sera réquisitionnée par les allemands en 1940, et acquise par la ville à la sortie de la guerre en 1946, pour y installer l'école de plein air, jusqu'alors située à Heinlex.

Elle deviendra le lieu emblématique des colonies de vacances et centres aérés de nombreux nazairiens pendant des décennies.
Des dortoirs étaient installés dans les étages. Ils serviront aux colos puis aux jumelages d'été avant d'être transformés en salles de réunion dans les années 90.

Aujourd'hui fermée et abandonnée, la ville souhaite voir revivre cette villa pour le plus grand nombre tout en restant propriété de la ville.
Pour la mairie, il est hors de question de voir "Ker Louis" se dégrader comme le château de Porcé.

Noël 1994, centre-ville de nuit


Noël 1994 il y a 24 ans...

Le centre-ville un soir de décembre 1994.

La nouvelle gare en 1955

 
 

La nouvelle gare SNCF de Saint-Nazaire à la reconstruction.

Après la guerre, l'ancienne gare partiellement détruite, servira toutefois jusqu'en 1955.

La nouvelle gare, située au Nord, à la sortie de la ville, dans la quartier de "la Matte", évitera le retournement des trains, les voies n'étant plus en "cul de sac".
Construite par l'architecte Noël Le Maresquier, la nouvelle gare, plus petite que l'ancienne, fut pensée à une époque où l'avenir du train semblait compromis face à la montée en puissance de l'automobile.

De plus, son positionnement en bout de ligne, condamnait la nouvelle gare à ne pas proposer de lieux de vie (brasserie, commerces), du fait que les voyageurs ne transitaient plus par la gare mais se contentaient d'arriver juste à l'heure du train, ou d'en sortir dès leur arrivée.

Malgré tout, la gare de Saint-Nazaire accueille plus de 800 000 voyageurs par an.
Elle compte 5 voies et deux quais principaux, de 283m de long pour les voies A et B, et 481 m de long pour les voies C et D, permettant l'accueil des doubles rames de TGV.

Ouverte sur la place Pierre Sémard, la gare qui ouvrira le 6 octobre 1955, sera modernisée en 1992, avec le percement du boulevard Willy Brandt à ses pieds et l'installation d'une passerelle pour les piétons.
A la fin des années 2000, les 2 tours "Météor" viendront encadrer, et cacher, la gare.

Celle-ci sera de nouveau modernisée avec la création d'un accès au Nord, début 2019.

Auto-école Le Rallye - années 60-70


Publicité de l'auto école LE RALLYE, dans les années 65-70.

Située au 21 rue Albert De Mun, à coté de la boulangerie "la royale" avant de déménager au coin de la rue de Normandie et de la place des martyrs.

Garage du dolmen



Le garage du dolmen. Un jour de départ d'excursion vers Piriac, le 14 aout 1910.

Cette partie de la rue de Cran (devenue rue Jean Jaurès), traversait l'actuel square Delzieux, vers la rue de Nantes (rue Henri Gautier).

La rue Jean Jaurès s'arrête aujourd'hui au croisement de la rue du dolmen, c'est à dire devant la petite baraque (un bar) que l'on voit derrière la casquette du 3ème enfant en partant de la droite de l'image.

Chemin côtier et café du fort



Le chemin côtier au niveau de la base nautique de Villès-Martin, à proximité du fort, peu avant Kerlédé.

Le "café du fort" vers 1900, est toujours visible aujourd'hui, bien qu'il soit devenu une habitation.

La rue de l'océan vers la place Carnot



La rue de l'océan (devenue rue Vincent Auriol) et la place Carnot (place des quatre horloges) dans les années 1930 et aujourd'hui.

Centre-République, faux tournage de film


Faux tournage de film, plus vrai que nature, au Centre République fin 1988 peu après l'ouverture du centre commercial.

Le Galathée à Villès



La plage de Villès-Martin dans les années 70.

En arrière, "Le Galathée", hôtel, restaurant gastronomique mais également snack-bar et glacier.

Il remplaçait l'établissement "A mon idée" qui existait avant lui (article à suivre prochainement).
Le Galathée sera détruit dans les années 90 et remplacé par un immeuble.

L'ancienne gare en 1945


L'ancienne gare dans un quartier dévasté fin 1945.

Les hôtels, la poste, les squares, la vie... Tout a disparu! Reste cette base en béton sur le cœur de la ville d'avant guerre.

La gare sera rafistolée pour être utilisée jusqu'en 1955, puis sera abandonnée jusqu'en 2012 après avoir failli être rasée dans les années 70.

samedi 15 décembre 2018

Le cadran solaire sur la base sous-marine




Le grand cadran solaire situé sur le toit de la base sous-marine.

Installé en 2001, il a été réalisé par les lycéens du LP Boulloche, selon le projet de Pierre Bourriaud, "gnomoniste" (spécialiste des cadrans solaires) de La Baule.

Il s'agit d'un cadran "double équatorial", c'est à dire qu'il donne l'heure mais aussi les signes du zodiaque, les solstices et les équinoxes.

Sa précision est telle que la marge d'erreur est inférieure à une minute!

L'ancien hôpital, le collège, l'école pratique et l'école Victor Hugo


Vue depuis le château d'eau situé à l'emplacement du "Fanal" boulevard Victor Hugo.

En premier plan, la cour de l'école Victor Hugo (détruite à la fin des années 80), l'école Jean Jaurès prendra place plus tard dans les champs juste derrière. La Médiathèque serait complètement à droite.

En second plan à gauche, l'école pratique et d'industrie, détruite par les bombardements. Aujourd'hui le parking "Marcel Paul".

En arrière plan, à gauche, l'hôpital (aujourd'hui le square de la Mutualité), et à droite le grand bâtiment: le collège des garçons. Devant le collège passe l'actuelle rue Aristide Briand.

Grossiste en bois, fuel et charbon




Une nouvelle trace du passé, avec cette inscription d'un marchand de "Bois, charbon et fuel".

A l'entrée d'un magnifique immeuble d'avant guerre, rue de la Dermurie (entre la gare et l'école Lamartine).

Le moulin de la plage à Villès / Kerlédé



La tour de Kerlédé, située face au fort. Dans les années 1930 et aujourd'hui.

Il s'agissait à l'origine du "moulin de la plage" construit après 1850.

Un second, de la même taille, le moulin de "Kervillé", se trouvait à l'emplacement de la trouée verte qui va de la rue au chemin douanier (après les villas Kervillé et La vague)

Suite à l'arrête municipal du 25 septembre 1884 concernant les bâtiments construit dans le périmètre militaire du fort, le propriétaire fût obligé de faire une déclaration comme quoi le moulin existait avant l'établissement du dit périmètre.

Info de Christiane Bruneau et Loup Odoevsky Maslov  

Rue Amiral Courbet - 3 époques



La rue de l'Amiral Courbet.

Avant la guerre: jolie rue commerçante descendant vers les bassins, bordée à gauche par La Poste, à droite par la Bibliothèque-Musée.
Jusqu'en 1907, le seul accès au port se faisait par l'entrée située dans l'axe de la rue.

Après la guerre: les immeubles rasés, la zone est désertée et la ville retournée vers l'avenue de la République. La base sous-marine bloque la vue. Seuls des entrepôts viendront s'installer sur le quartier.

Aujourd'hui: le quartier a été reconstruit, la place de l'Amérique Latine se situe à l'emplacement de la rue Courbet. On peut imaginer encore aujourd'hui son passage au milieu du "ruban bleu".

L'église de Saint-Nazaire



L'église de Saint-Nazaire vers 1915 et aujourd'hui.

Construite en 1891, elle sera partiellement détruite lors des bombardements de la seconde guerre (façade et aile "Est").

Reconstruite, on note toutefois des changements.

Rue de l'océan vers la mer



La rue de l'océan en allant vers la mer (aujourd'hui rue Vincent Auriol).
Vers 1900-1910 et aujourd'hui.

A gauche, la rue de Saillé, modifiée après la guerre. Les enfants de 1900 seraient aujourd'hui au niveau de la voiture grise.

Cette rue traversait la rue de l'océan et débouchait en biais derrière l'église.
Sur la droite, entre la rue de Saillé et la rue du Croisic se trouvait le "square Delzieux", déplacé de 600m au Nord après la guerre.

Garage Esso rue de Stalingrad



Après la "librairie de la poste", les inscriptions du rayon boissons de "Suma" et une publicité peinte à Méan, c'est au tour d'un ancien garage du centre-ville de dévoiler des reliques du passé.

Le garage situé à l'angle de la rue d'Anjou et de la rue de Stalingrad, était également une station service de la marque "ESSO".

Les champs de St-Marc


Début des années 1900 sur la route de Saint-Marc...

Plage de Villès-Martin années 50 et aujourd'hui



La plage de Villès Martin dans les années 50 et aujourd'hui...

Librairie de la Poste



Surprise. A l'occasion des travaux du Crédit Mutuel dans le haut de l'avenue de la République, on découvre une enseigne oubliée des années 60...

La "LIBRAIRIE DE LA POSTE" était en effet située au 4 de l'avenue de la République, entre la pharmacie et l'ancienne pizzeria "La Riviera".

Sortie des chantiers de Penhoët



La sortie des chantiers à Penhoët au début du XXème siècle et aujourd'hui.

Rue de Nantes vers les "Nouvelles Galeries"




La rue de Nantes vers la fin du XIXème siècle, puis peu avant la seconde guerre (années 1930) avec l'arrivée des voitures et aujourd'hui, devenue "rue Henri Gautier", élargie sur le côté gauche.

Au centre des 2 premières photos, sur la droite, le magnifique immeuble des "Nouvelles Galeries".

Détruites par les bombardements, les "Nouvelles Galeries" rouvriront avenue de la République en 1960 dans un bâtiment sur 4 niveaux (magasin "5ème avenue" aujourd'hui).

Place des quatre horloges vers le port



La rue Villès-Martin et la "place des quatre horloges".

Egalement appelée "place Carnot" ou "place de Nantes" selon les époques, en direction du port.

Les immeubles du côté gauche étaient situés au niveau des actuels palmiers, la rue étant moins large avant la guerre.

Plage et pointe de Villès Martin



La plage de Ville-ès-Martin au XXème siècle et aujourd'hui...