mardi 6 novembre 2018

Centre de natation Léo Lagrange (piscine municipale)











Le "centre de natation" Léo Lagrange.

Fermée en avril 2018, la piscine aurait fêté ses 50 ans il y a quelques jours.
C'est en effet le 29 septembre 1968 que le complexe est inauguré après des années d'attente.

Les architectes et maîtres d'œuvre VISSUZAINE et RIVIERE proposent alors un bassin de 25m couvert ainsi qu'un autre de 50m en extérieur et une fosse avec un plongeoir de 5m.

A l'origine, le bassin extérieur disposait de gradins, initialement prévus pour les compétitions... mais le bassin, trop petit de 2 cm, ne sera pas homologué pour les compétitions nationales. Les gradins existent toujours mais sont recouverts depuis de nombreuses années.

Les opérations de désamiantage commencent fin octobre, et en mars 2019, il ne restera plus rien de la piscine Léo Lagrange, fréquentée par une grande partie des nazairiens depuis 50 ans!

Photos exclusives de l'intérieur avant la démolition fin 2018...

La grue BIGUE sur le port





La grue "Bigue de 400 tonnes", de la société CAILLARD (Le Havre).

Installée à Saint-Nazaire sur le quai des charbonniers depuis 1976, elle permet la manutention de moteurs, éoliennes, cheminées de paquebots, éléments d'avions ou de navires.

Sa puissance permet de soulever 2 fois 200 tonnes à la vitesse de 1,5m par minute.

La grue, d'une hauteur de près de 40 mètres, a une portée de 8 à 34 mètres et un moteur de 75 kilowatts. Elle est solidement ancrée par des câbles (à l'arrière), dans d'énormes blocs de béton.

Airbus BELUGA






Le Beluga. Il s'agit d'un avion cargo, dérivé de la série A300-600 ST d'Airbus.

Destiné à transporter des pièces d'avions entre les sites Airbus à travers l'Europe, il peut embarquer une charge de plus de 40 tonnes grâce à sa soute de 37,70m de long sur 7,10m de diamètre.

Long de 56,15m, le Beluga pèse près de 90 tonnes et a une autonomie de vol de 2 780 km avec une charge de 40 tonnes.
Il existe 5 "Beluga" en service depuis 1995, en remplacement du "Super Guppy".

Le Beluga, bien qu'à la moitié de sa durée de vie, va céder sa place au "Beluga XL" à partir de 2019. Celui-ci sera plus long (63,10m) avec une envergure de 60,30m contre 44,84m pour le Beluga actuel. Il pourra transporter 53 tonnes sur une distance de 4 074 km.

Le Beluga effectue essentiellement la liaison "Toulouse / Saint-Nazaire (Montoir)" mais peut aussi venir ou desservir d'autres sites. Il est visible plusieurs fois par semaine.

Garage Minot "Citroën" (publicité ancienne)


Publicité pour le "Garage Minot", concessionnaire Citroën.

Notez le numéro de téléphone à... 3 chiffres! Facile à retenir, quoique les téléphones étaient rares.

Epicerie "Cholet" et "Centre distributeur E. Leclerc"



Alors que la ville est en pleine reconstruction dans les années 50, les épiceries "E. Leclerc" font leur apparition aux côtés des "Docks de l'Ouest" et des "Coop".

M. Cholet ouvre ainsi un "centre distributeur E. Leclerc" au 27 bis rue du Menaudoux à la fin des années 50.

Un autre commerçant nazairien, M. Brétéché, ouvre également son centre Leclerc dans la ville, en février 1959.

En septembre 1969, une partie des adhérents du groupement E. Leclerc, quittent l'enseigne pour "Ex Offices de distribution", qui deviendra "Intermarché" en 1972.

C'est le cas de M. Brétéché, l'un des fondateurs d'Intermarché.
M. Cholet pour sa part, quitte le groupement E. Leclerc (en 1969 ou avant en 1963-64 ???) et la rue du Menaudoux, pour s'installer en indépendant un peu plus loin, rue Aristide Briand.

Par la suite, il ouvrira son magasin, "Le petit marché Cholet" au 21 boulevard Léon Gambetta face à l'école Jean Jaurès.

Au milieu des années 90, il vendra à Carrefour qui transformera son magasin en un "Marché Plus", devenu "Carrefour City" en 2012.

Photos: l'ancien "Centre Distributeur E. Leclerc" de M. Cholet rue du Menaudoux.
Et un exemple des magasins de l'époque pour donner une idée (Chateaubriant en 1967).

Collège et lycée Sainte-Thérèse



Le collège et lycée Sainte-Thérèse.

Situés au 80 rue d'Anjou et sur la rue Jean Jaurès. Les premiers bâtiments datent de 1958.

Aujourd'hui le lycée compte 460 élèves et le collège 350. Il s'agissait à l'origine de collège de filles.

Avant la guerre, l'école publique Lamartine se trouvait sur la droite, à l'angle de la rue de Paris (devenue rue Waldeck Rousseau) et de la rue de Cran (devenue rue Jean Jaurès).

La rue Alcide Benoist arrivait en biais depuis la place Marceau (entre le café Américain et le théâtre Athénée), jusqu'à la rue d'Anjou, coupant l'actuel bâtiment marron du lycée, et la salle de l'Etoile de l'autre côté de la rue.

Le front de mer vers 1950 et aujourd'hui

 

Le front de mer au niveau de la rue Villebois Mareuil.

Photo prise vers 1950-51 (le building n'est pas construit, il ouvrira en 1953), mais carte envoyée en 1957 (prix du timbre à 15 francs entre 1957 et 1959).

Même vue aujourd'hui en 2018.

Kerbrun - le relais de Kerbrun




Le relais de Kerbrun.

Café, buvette, noces et festins... Repas de famille, bal tous les dimanches!

Situé route de Pornichet, A. KERBRUN offrait un moment de détente aux familles, avec son jardin anglais, ses balançoires et jeux de boules.

Il était situé en avant de l'actuelle route, celle-ci étant beaucoup plus étroite à l'époque.

Eglise Sainte-Anne avant la guerre - Saint-Nazaire



L'église Sainte-Anne avant la guerre.

Située place de la Matte, dans un ancien café transformé, auquel un clocher a été ajouté!

La place de la Matte, se trouvait en prolongement de la rue d'Anjou, au niveau du milieu de l'actuel espace laissé vacant près de la gare.
Là où se situait la station ESSO (devenue Elf) et le garage Olympic à la reconstruction.

Après la guerre, une église provisoire en bois sera reconstruite face au stade du Plessis, à l'angle de l'avenue des sports et de la rue Camille Desmoulins.
L'église Sainte-Anne définitive ouvrira en 1957 boulevard Jean Mermoz.

Méan - la rue Etienne Chaillon



La rue Etienne Chaillon à Méan.

Située face à l'église, entre la rue Emile Combes et le boulevard Emile Zola.
Au début du XXème siècle et aujourd'hui.

Peu de changements, le secteur ayant été épargné par les bombardements.