dimanche 22 avril 2018

La cité scolaire de Saint-Nazaire / lycée Aristide Briand

 
 


La cité scolaire telle qu'on la connait aujourd'hui, ouvre le 1er septembre 1959, boulevard Pierre de Coubertin.

On y trouve alors le lycée classique et moderne Aristide Briand, le lycée technique Jean Brossaud et le collège d'enseignement technique masculin.

En 1969, les deux collèges sont annexés au lycée Aristide Briand qui devient la structure principale de la cité scolaire.

En 1971, le 1er cycle du lycée est transformé en CES (collège).
A partir de 1992, une restructuration profonde est engagée pour un coût global de 44,8 millions d'€.


Aujourd'hui, la cité scolaire, l'une des plus importantes de France avec 4 500 personnes (élèves et personnel), se compose du lycée Aristide Briand, des lycées professionnels Jean Brossaud et François Blancho et du collège Anita Conti, né de la fusion des collèges Jean de Neyman et Manon Rolland (Trélan).

La cité scolaire s'étend sur 16 hectares avec 5 grands bâtiments principaux (B, C, F, H et J), des bâtiments plus petits, des ateliers, 3 internats, 1 cafétéria, 1 CDI, 1 infirmerie, 4 terrains de sport, 2 amphis, 1 gymnase ainsi que l'accès au gymnase municipal Coubertin et aux équipements (tennis, piscine, piste d'athlétisme, terrains de sport...) de la plaine des sports.

Le lycée Aristide Briand compte aujourd'hui 19 classes de seconde, 21 classes de première et autant de terminale, avec un taux de réussite au bac de 91%.

A l'origine, le premier collège libre et subventionné par la ville, est créé en 1862. Un collège communal est créé en 1875 dans une ancienne caserne des douanes, rue de Pornichet. Il déménage rue de Villès Martin en 1877.

En 1904, création d'un cours secondaire pour les filles et création de l'école pratique de commerce et d'industrie.
1911, le collège des filles s'installe dans les locaux du collège des garçons qui lui, est transféré rue haute de la paix.

En 1920, le conseil municipal décide de nommer le collège de jeunes filles "Manon Rolland" et le collège de garçons "Aristide Briand".

Le 12 novembre 1940, le pays est en guerre, les autorités ferment les établissements scolaires, la ville se vide de ses habitants...
Le 28 février 1943, l'école pratique est totalement détruite par les bombardements.

Après la guerre, le collège des garçons est transféré à Pornichet, sur le front de mer, celui des filles à La Baule.
Ils réintègrent Saint-Nazaire dans des locaux temporaires entre 1947 et 1949.


Le vieux saint-Nazaire vers 1860



Deux représentations quasi identiques du vieux Saint-Nazaire à la fin du XIXè siècle.

On peut situer la période vers les années 1860 grâce à la gare provisoire en bois située à droite.

Le chemin de fer étant arrivé à St-Nazaire en 1857 et la gare d'Etat (ancienne gare devenue Le Théâtre aujourd'hui), ouverte en 1866.

La seconde représentation semble plus récente, le phare du "vieux môle" étant plus haut, dans sa version définitive.

Défilé lors d'une fête nationale début XXè


Défilé lors d'une fête nationale, probablement entre 1900 et 1914...

Remontant l'actuelle rue Henri Gautier (rue de Nantes), en direction du port via la place Carnot (place des 4 horloges).

Le "café de la terrasse" n'existe plus sur les cartes des années 30. La bâtiment a été remplacé par un autre moins élevé.

Aujourd'hui se trouve un immeuble de la reconstruction avec le tabac "la civette".

Entrée Sud du port / Petit Maroc avant et après la seconde guerre




L'entrée Sud du port de Saint-Nazaire avant la seconde guerre mondiale... puis après la guerre en août 1946... La désolation!

Il ne reste plus rien du square arboré et du bassin à bateaux pour les enfants (2ème photo)... Le vieux Saint-Nazaire (actuel Petit Maroc) a été entièrement rasé!

Seule l'usine élévatoire et le service sanitaire situé derrière subsistent.  
Toutefois de nombreuses habitations étaient réparables, mais la politique d'urbanisme a voulu faire table rase du quartier!

Club de voile municipal au Bois Joalland (1981)


Enfants apprenant la voile sur "optimist" sur l'étang du bois Joalland en 1981-1982.

La base nautique municipale située sur les abords de l'étang, dirigée à l'époque par Jean-Michel, permettait aux jeunes dès 10 ans, de pratiquer la voile sur des Optimist, Tooper, la planche à voile ainsi que le canoë et le kayak.

Quelques années plus tard, une seconde base nautique verra le jour à Villès Martin pour la pratique de la voile en mer sur des dériveurs type "420", "hobbycat" ainsi que le kayak de mer.

Les jetées Est et Ouest de l'entrée du port



Les 2 jetées de l'avant port de Saint-Nazaire.

Surnommées "les jumelles du port" ou les "pinces de crabe", elles ont été construites en même temps que l'avant port et l'entrée Sud, entre 1896 et 1907.

La jetée Ouest, comporte alors un feu rouge fixe à pétrole, sur une tourelle en granit extrait d'une carrière de St-Marc, de 7,75m de hauteur. Le feu est mis en service le 10 septembre 1904.
Il sera électrifié en 1924 puis définitivement en 1947. En 1962, son signal sera réglé à 4 occultations toutes les 12 secondes pour une portée en mer de 8 milles.

La jetée Est, est équipée d'un feu vert fixe le 4 octobre 1907. Sur une tourelle identique de 7,75m. Le feu passera lui aussi en 1962 à 4 occultations toutes les 12 secondes, avec une portée plus puissante de 11 milles.

Ces jetées brise-lames de plusieurs centaines de mètres, sont l'œuvre de l'ingénieur De Joly. La distance entre les deux est de 124m.

L'avant port permet l'accès par le chenal, de navires de 180m de long. L'accès aux bassins se faisant par le sas Sud (206m sur 28m de largeur).
La jetée Est (verte), accueille les remorqueurs, sur le "quai des marées", tandis que les bateaux pilotes stationnent du côté Ouest.

Fête d'école de fin d'année (1982)



Une fête d'école. Ici en juin 1982 à l'école Lamartine à St-Nazaire. Les filles de CM1 en vert, et les élèves de CP en rouge.

Chaque groupe de niveau préparait une danse, sur un thème commun avec les autres écoles pour le grand spectacle de la la "fête des écoles publiques" fin juin au stade Léo Lagrange (auparavant au stade du Plessis dans les années 50-60).

A l'école Lamartine, c'est le directeur de "l'école des garçons" Serge Surault, qui gérait le spectacle.

Les pêcheries




Les pêcheries apparaissent au début du 20è siècle sur les rivages de l'Atlantique et de la Manche.

Il s'agit de cabanes de pêche essentiellement en bois, parfois en tôle, rarement en béton, accessibles par une passerelle ou par bateau pour les plus éloignées.

Equipées d'un filet de 20 à 25m2, appelé "carrelet", on en compte plus de 200 en Loire-Atlantique, dont quelques dizaines sur la côte nazairienne, de Sautron à la pointe de l'Eve.

Installées sur le domaine public maritime, leurs propriétaires, en majorité des particuliers et quelques associations, payent une redevance d'environ 200€ par an pour les utiliser.

dimanche 8 avril 2018

Le phare de Villès




Construit entre 1862 et 1865 (mise en service en février 1865), en pierres de taille, le phare de Villès a été automatisé (batteries) le 30 avril 1896.
Il devient le 1er feu automatique à éclats de France.

Electrifié provisoirement en 1941, il s'éteint en août 1945 puis est rallumé définitivement le 18 avril 1946.

D'une hauteur de 12,50 mètres, le phare émet un éclat blanc toutes les 6 secondes.

A l'origine il signalait la présence de la côte et du chenal par un éclat long, rouge, toutes les 30 secondes, puis en 1896 par 2 éclats blancs toutes les 7 secondes.

Quais de bus de la gare






Les quais de bus de la gare.

Inaugurés avec l'arrivée de la ligne rapide HélYce le 2 septembre 2012, les quais de bus de la gare, avenue Lherminier, ont été installés tout au long de l'année 2012.

Sur ces photos, vous pouvez suivre l'évolution du chantier.

Clin d'œil: les cabines téléphoniques




CLIN D'OEIL:

Les moins de 15 ans n'ont probablement pas de souvenirs de ces drôles de cabines!

C'était avant l'arrivée du smartphone. Les "cabines téléphoniques" ou "publiphones", apparaissent dans les cafés et les bureaux de poste vers 1885.
A leur apogée au milieu des années 1990, on en compte plus de 300 000 en France (entre 80 et 90 à Saint-Nazaire).

Dix ans plus tard elles ne sont plus que 166 000, et seulement 5 450 en 2017! Les dernières sont définitivement retirées fin 2017 (il en resterait environ 300 dans les villages en zone blanche).

Une loi du 14 avril 2015 a autorisé la suppression du "service universel" et donc la fin des publiphones.

Autrefois à jetons puis à pièces, il fallait souvent attendre son tour pour pouvoir téléphoner! Placées dans les carrefours bruyants, les communications étaient souvent inaudibles.

Dans les années 90, l'arrivée de la "télécarte" aux multiples visuels, a donné lieu à une nouvelle "collection", à l'instar des timbres poste.

La fin du réseau "cuivre" et la disparition totale des cabines n'est pas sans risque.
Les communications du pays sont ainsi rendues vulnérables en cas de catastrophe (guerre, attaque informatique, éruptions solaires électromagnétiques...).
Le Japon, conscient de ce danger, a décidé de conserver un réseau de 160 000 cabines!

Abolition de l'esclavage (monument)




Le monument célébrant l'abolition de l'esclavage, de Jean-Claude MAYO, a été installé en 1998 sur l'ancien embarcadère des bacs de Loire, reliant Saint-Nazaire à Mindin jusqu'en octobre 1975 et l'ouverture du pont.

Une structure en bois, suggérant les membrures d'un bateau négrier, a pris place sur les anciens "ducs d'albe".

3 personnages en bronze évoquent l'histoire de l'esclavage: un esclave enchaîné, un esclave luttant pour sa libération, et un esclave libéré regardant vers l'avenir.

mercredi 4 avril 2018

Tintin à Saint-Nazaire



Véritable curiosité pour les personnes arrivant à St-Nazaire par le pont de la Matte, la vignette "Tintin" en métal émaillé installée le 14 janvier 1995 est la première d'une série de 6 reproductions.

Tirées de l'album "les 7 boules de cristal", les vignettes sont installées aux endroits "visités" par Tintin lors de son périple à St-Nazaire.

C'est l'association "les 7 soleils" fondée par le journaliste Jean-Claude Chemin, qui est à l'origine de cette idée originale. Une association qui organise régulièrement des événements autour de Tintin.

Les 2è et 3è vignettes furent installées en 1996, les deux suivantes en 2003 et enfin la dernière près du "frigo" (face au Building), le 12 juin 2004.

Les autres vignettes se trouvent devant et sous la base sous-marine, à Penhoët et au niveau du pont du Perthuis.

La tour du commerce


Construite vers 1756 à 400m de la côte, la "tour du commerce", de l'ingénieur de la marine Mangin, fut mise en service en 1830 grâce à l'installation d'une lanterne.

Avec le phare de l'Aiguillon, la tour du commerce signalait le chenal d'accès dans l'estuaire.

Détruite puis reconstruite en 1857, elle cessa de rendre service en 1897, remplacée par les phares de Kerlédé et Porcé, lors de la création du nouveau chenal plus à l'Est

La ligne bleue à Saint-Nazaire



La "ligne bleue" de la Stran, desservait les plages de St-Nazaire à Pornichet lors de l'été 2010.

Malheureusement, le parcours et les horaires inadaptés, firent de cette expérience saisonnière un échec!

Le bus "Citelis 12" numéro 417, aux couleurs des plages pour l'occasion, servait à de nombreuses "expériences". Notamment de couleur verte pour annoncer le nouveau réseau, en gris-marron pour tester une couleur de bus non retenue, etc...

Dans les années 90, la Stran avait déjà expérimenté une navette saisonnière en coupant le toit d'un vieux bus Renault !

La maison des dragées


Tout comme "la maison du fromage", ou "Multilud", "la maison des dragées" est un commerce nazairien ancien.

Installé au 62 avenue Albert de Mun depuis la reconstruction du centre-ville dans les années 60, ce commerce autrefois appelé "à la bonbonnière", proposait notamment les véritables berlingots nazairiens.

Toujours en place, "la maison des dragées" vend aujourd'hui les chocolats de la marque "Léonidas".