vendredi 30 octobre 2015



Le terminal frigorifique dans le port de Saint-Nazaire

Construit pendant la première guerre mondiale par les américains, sur des plans identiques à celui de Chicago, le terminal frigorifique de 9 000 m2 est situé à proximité du "quai du commerce" d'une longueur de 168m.

Deux grues permettaient jusqu'au début des années 2010, de décharger les navires.

Appartenant au groupe de logistique STEF, le terminal frigorifique a été détruit début 2017.

Les armoiries de la ville de Saint-Nazaire.

Elles apparaissent peu avant février 1867
On y voit une nef voguant sur la mer, la "clef de la Loire", nom donné à la ville autrefois, qui protégeait l'estuaire.

La devise "apérit et nemo claudit""elle ouvre et personne ne referme".

En haut se trouvent sur les armoiries originales, l'hermine, la ville étant une cité du duché de Bretagne (remplacées sur ce modèle "plaque de rue", des années 1990).

"Suite de triangles" de Félice VARINI à Saint-Nazaire.

Dans le cadre d"Estuaire 2007 (biennale d'art contemporain), l'artiste franco-suisse Félice Varini a peint ces triangles géants sur le port de St-Nazaire.

Les triangles sont peints partiellement sur de nombreux bâtiments et hangars du port, et ne permettent une vue complète (photo) que depuis un unique point situé sur le toit de la terrasse panoramique.

vendredi 9 octobre 2015


Le mémorial américain à Saint-Nazaire, représente un soldat debout sur un aigle.

Inauguré le 26 juin 1926, il a été créé en mémoire du débarquement américain à Saint-Nazaire, lors de la première guerre mondiale, en juin 1917.

250 000 soldats américains arrivèrent à St-Nazaire, avec 3 millions de tonnes de matériels!

Dynamité par les allemands le 13 décembre 1941, il ne restait plus que la base au milieu des rochers. Le monument fût reconstruit pratiquement à l'identique et inauguré le 24 juin 1989.

La sculpture "L'épave" d'Antoine Bourlange, représente un couple qui pleure un naufragé de la mer.

Acquise en 1895 ou 1903, elle fût installée au jardin des plantes de Saint-Nazaire, puis déplacée boulevard Albert 1er en 1937, avant de trouver refuge en 1971 sur le square du "19 mars 1962" face à la mer.

Retirée au début des années 2000 après la décapitation de l'homme par des vandales en 2001, elle croupit au parc des expositions, avec la sculpture autrefois située devant la maison du peuple et la sculpture de l'ancienne gare.

Ce magnifique monument mériterait d'être restauré, d'autant qu'il n'appartient pas à la ville qui en a juste l'usufruit, mais à l'Etat. Il est par ailleurs répertorié dans l'inventaire du fond national d'art contemporain.

Le "parc des expositions de Saint-Nazaire". Ces bâtiments en bois sont les vestiges de la scierie Hailaust & Gutzeit. 

Créée en 1891, la scierie importait du bois qui arrivait par bâteaux, et occupait 32 000 m2 entre la Loire et les 2 bassins du port.
Expulsée en 1928, pour créer la forme Joubert en 1934, elle se réinstalle sur une surface deux fois plus petite.

Une grande partie des locaux sont réquisitionnés en novembre 1939 par l'armée anglaise, et les installations sont détruites par les bombardements de février 1943.

La scierie est reconstruite au "petit Maroc" en 1946 sur 15 000m2.
La société dépose le bilan en 1983. Les hangars sont alors partiellement détruits pour laisser place à l'écomusée.

Subsistent alors deux parties distinctes: au Sud, derrière la salle Jacques Brel actuelle, et face à l'entrée Est.

La partie Sud est partiellement démontée en 2007, et déplacée face à la mer. Les 1 300 m2 réinstallés et restaurés forment aujourd'hui "la halle sud".

Les hangars situés de l'autre côté deviennent à la fin des années 80, la salle Jacques Brel... avant de perdre leur nom pour "parc des expositions".

Quelques expos ont lieu à l'intérieur de ces hangars en bois, majestueux, avant que la ville ne les loue à un vendeur-réparateur de bâteaux jusqu'à la fin des années 90.
La ville récupère le bâtiment et l'utilise depuis pour stocker du matériel (Les escales, châlets de noël...)

Aujourd'hui squatté par les pigeons, le bâtiment est en passe d'être réhabilité. Un projet devrait être présenté prochainement. En espérant qu'il ne soit pas détruit, car il fait partie du patrimoine de la ville, et peu de bâtiments de ce genre subsistent aujourd'hui.



L'école publique Alphonse De Lamartine, boulevard de la libération à Saint-Nazaire.

Après la guerre, la quasi totalité des écoles de la ville sont détruites. Seules les écoles de Méan et de Penhoët subsistent.

Dès 1950, la première tranche de l'école Jules ferry, construite avant guerre, est réouverte. Puis Jean Jaurès en 1951, Léon Gambetta en 1955. La dernière école de la reconstruction sera Léon Blum en 1961.

L'école Lamartine pour sa part, ouvre en 1958. Elle est composée de 3 bâtiments: l'école maternelle, puis l'école des filles au centre et l'école des garçons. Une dénomination fixée avant la mixité, et conservée jusqu'aux années 2000.

Chaque école élémentaire est composée de 10 salles de classes, au plus fort de sa fréquentation, l'école Lamartine comptera plus de 400 élèves (hors maternelle). 
Aujourd'hui il ne reste que 219 enfants scolarisés en primaire et 129 en maternelle.